Archéologie

Un biface du Paléolithique

Les études achéologiques montrent des traces d’occupation pré-humaines à Pénestin dès le Paléolithique, il y a plus de 300 000 ans. Un outil taillé de type biface a en effet été trouvé dans la falaise de la Mine d’Or en 1988 (collection Musée de Vannes, fonds SPM).

Mégalithes du Néolithique

Les premières traces d’occupation de l’homme moderne (Homo sapiens sapiens) datent du Néolithique (il y a 5 000 ans pour la région Atlantique). En attestent le menhir du Scale à Tréhiguier, mais également les vestiges de dolmen et menhirs sur l’ ancien lieu dit Méarzein, près de la pointe du Halguen.

Fours à sel de l’âge du fer

Plusieurs ateliers de production de sel sont connus sur le littoral (Cofrenau, Loguy, Maresclé, Loscolo...). Ces sites, liés à une technologie spécique, datent de la fin de l’ âge du fer, soit de l’époque gauloise. On trouve également au Lomer une importante fosse à coquillages, témoignant de l’ancienneté de l’intérêt local pour cette ressource.

 

Période romaine

Des vestiges datant de la période romaine sont connus un peu partout sur le territoire de la commune. Au milieu du 19e siècle, de nombreuses pièces de monnaie datant du Haut Empire (1er au 3e siècle après JC) ont été trouvées sur la plage.

La pêcherie du Loguy

Dotée d'une structure particulière faite d'un double alignement de pierres dressées, le site de la pêcherie du Loguy abrite un barrage joignant deux avancées rocheuses et fermant une anse propice au piégeage des poissons. Elle est située près de deux ateliers de briquetage construits pendant l'âge de fer (Cofreneau notamment) et pourrait dater de cette période.

Fosse à coquillages du Lomer

Sur la plage du Lomer, un gisement de coquilles de pourpres brisés a été observé dans la falaise. Cette activité est attestée dès l’ âge du bronze et jusqu’au Moyen Age. Le pourpre Nucella lapillus est un gastéropode carnivore. Les artisans, au moment du fonctionnement du site, écrasaient les coquilles pour mettre à nu une glande de l'animal aux propriétés tinctoriales, pour teinter les textiles d'une couleur pourpre à violacée. Malheureusement, le site est soumis à l’érosion et il n’ a pas été possible de le dater.